ENTRETIEN AVEC ALAIN SCHLOCKOFF (Dernière partie)
Troisième et dernière partie de notre entretien avec Alain Schlockoff.
Vous qui aimez la SF, après le projet avorté de Jodorowsky, le semi ratage de Lynch en 84, qu'attendez vous du Dune de Denis Villeneuve qui doit sortir fin 2020?
Dune est une série de livres qui avaient, à l'époque, la réputation d'être inadaptables en film. Le Dune de 1984 est plutôt réussi. Lynch s'en est très bien sorti.
Villeneuve est un metteur en scène que j'aime beaucoup, mais son dernier film m'a déçu (Blade Runner 2049). Donc à voir...
Quelque part, si le film de 2020 est réussi, ce sera moins glorieux que ce que Lynch a fait en 1984 aux niveaux des effets spéciaux...
Oui, tout à fait. Depuis Jurassik Park. Il n'y a plus aucune limite à l'imagination. Avec la technologie informatique, les effets spéciaux sont infinis. On peut tout montrer à l'écran sans que ça se voit.
Le seul souci, c'est quand même la crédibilité. Les producteurs se sont rendus compte que le public n'adhérait pas au "tout digital".
Depuis les films utilisent plusieurs systèmes "pour tromper l'œil" du spectateur: la technologie numérique, les maquettes, et les prises de vues réelles.
Dans les années 60, le roi des effets spéciaux s'appelait Ray Harryhausen (spécialiste du trucage "image par image"). On voit les trucages, mais ça donne un certain charme aux films.
Pareil dans le classique de Cecil B DeMille : Les 10 commandements (1956). Au moment ou la mer s'ouvre pour que Moise et les Hébreux traversent, on distingue au sommet des vagues un liserai bleu qui indique la surimpression... Mais ça donne aussi son charme au film.
Est ce pour cela que Coppola dans son Dracula (1992), avait choisit de revenir à des effets spéciaux à l'ancienne?
Pour la sortie du film, j'avais rencontrer des techniciens qui avaient bossé sur ce film et ils m'avaient expliquer les choix du metteur en scène. Il l'a fait "à l'ancienne" pour deux raisons..
La principale étant une question économique. Pour que le film coute moins cher. Et effectivement la deuxième raison était que ça lui plaisait.
Les scènes de guerre du début sont filmées en ombres chinoises et ça rend très bien.
Ce Dracula est un très bon film.
On parlait tout à l'heure du Dune de Jodorowski mais il y a eut aussi le Napoléon de Kubrick. Est ce qu' il y a des projets non aboutis que vous regrettez ?
Pas vraiment... J'aime beaucoup Jodorowsky, mais c'est un cinéma très spécial. Il est bordélique quand même. On aurait peut être été déçu du résultat.
Ah si y'en a un qui me vient: Nessie, sur le monstre du Loch Ness. C'était en 75 ou en 76.
C'est la Hammer qui produisait en association avec les japonais de la Toho. Le projet avait été annoncé en "grandes pompes" à Cannes. Dommage, il n'a jamais vu le jour.
Le cinéma dans les années 60 avait quelque chose de magique, quel était "le rapport" entre les spectateurs et la salle de cinéma?
Le travail du programmateur était essentiel (je l'ai été). Sa fonction consistait à programmer tel type de film pour telle type de salle. Il y avait les salles pour les grands films, les salles pour le cinéma d'épouvante, ou encore les salles pour les "séries B".
L'affiche du film comptait beaucoup, une affiche réussie remplissait la salle.
La place pour une séance n' était pas cher à l'époque.
Il y avait 3 système de prix:
Le moins cher restait "l'avancée", c'est à dire les 6 premiers rang ou le prix d'une place correspondait au prix d'une baguette de pain.
"L'orchestre", c'était les places intermédiaires. Et enfin le luxe suprême, c'était" le balcon".
Mais tout le monde pouvait y aller, les spectateurs faisaient confiance aux programmateurs. Ils sortaient du film rarement déçus. Et quand bien même, si le film décevait, vu le prix de la place, ce n'était pas si grave.
Aujourd'hui si le film s'avère nul, à 12 euros la place, on a le droit d'être en colère.
Encore plus avec la 3D et les places à 20 euros, non?
J'adore la 3D, mais parfois le film est plus réussi en 2D.
Dans les années 50 ou 60 c'était extraordinaire. La vraie 3D se basait sur la profondeur de champ comme pour La créature du lac noir Chair pour Frankenstein, deux films réussis..
Par contre, la créature avait été diffusé en 1982 a la télé sur FR3, en relief avec des lunettes,mais c'était raté (et oui, on n'était pas dans une salle de cinéma avec un écran metallique spécialement fait pour la 3D).
Aujourd'hui, pour Avatar c'est justifié. C'est un vrai film tourné en 3D (c'est à dire filmé avec deux caméras, une pour l'œil gauche, l'autre pour l'œil droit et ensuite les images sont superposées).
Mais de nos jours, malheureusement, les films sont en fausse 3D.( filmés d'abord normalement puis gonflés en 3D), tout ça pour une histoire de budget, encore une fois.
Puisqu'on est dans la technique, expliquez nous le principe des films en Technicolor?
Ils étaient tournés en 35 mm avec 3 caméras "noir et blanc". En ensuite chaque bobine était colorisée en studio par des techniciens. Malgré que ce soit artificiel, ca donnait des couleurs magnifiques, très particulières. Il y avait un rendu superbe.
Et puis comme ça coutait cher de filmer chaque plan avec 3 caméras, Hollywood a ensuite inventé un système avec une seule caméra. C'était beaucoup moins bon.
Dario Argento, en 1977, a eut la volonté artistique de tourner son excellent Suspiria avec le procédé original du Technicolor. Ca donne des couleurs très vives. C'est aussi grâce à ca que le film possède cette ambiance particulière.
Vous êtes toujours aussi impliqué dans les festivals de cinéma?
Quand je peux oui , mais cette année ça va être compliqué avec ce virus.
Par exemple, j'avais suggéré,un peu avant le confinement, à l'organisateur du Bloody Week end de l'annuler sans attendre. C'est ce qu'il a fait. Et heureusement il a pu limiter la casse financièrement.
Il y en a un autre très intéressant, qui a lieu à La Garde, le Fantastikcon, il me semble, j'espère qu'il sera maintenu en Septembre..
Sur la photo du bas ci dessous, je suis entouré des membres féminins du Jury du Bloody Week end, édition 2019
De la gauche à la droite:
Heather Langenkamp, célèbre pour avoir joué dans plusieurs films de la série Freddy dont le plus célèbre: Les griffes de la nuit (la mythique scène du bain avec les griffes qui sortent de la mousse, c'est elle)
Camille Keaton qui avait été l'héroïne du "rape and revenge": I spit on your grave
Martine Beswick célèbre pour avoir été deux fois une James Bond girl dans Bons baisers de Russie et Operation tonerre. Elle avait tenu le role principal dans Dr Jekyll and sister Hyde.
Et tout à fait à droite, il s'agit de Catriona Mac Coll (Lady Oscar pour Jacques Demy, mais surtout personnage principal féminin dans plusieurs Fulci comme Frayeurs, L'Au-dela ou encore La maison près du cimetière).
Quels sont vos projets à court terme?
On travaille sur un numéro de L' EF Vintage avec une grosse partie consacrée à La Hammer Film et une autre partie sur le Giallo (c'est David Didelot, spécialiste du genre qui s'en charge).
Pour les différents sujets qu'on traite, j'essaye de trouver,soit un spécialiste qui supervise tout, soit de mettre toute l'équipe au travail.
Ferez vous un spécial Sherlock Holmes dans un prochain numéro vintage?
On a déjà traite le sujet plusieurs fois, et notamment dans les années 80. C'est le regretté Pierre Girès qui avait fait un dossier très complet sur le sujet.
J'adore l'univers de Sherlock Holmes, j'ai pratiquement vu tout ce qui se faisait sur le sujet et lu la plupart des bouquins écrits sur ce héros.
Mais bon pourquoi pas, il faudrait alors trouver un spécialiste...
(Moi , moi Monsieur Schlockoff, c'est une de mes passions, on s'inscrit ou?)
Voilà, l'entretien sur le cinéma est fini. On discute encore un bon quart d'heure. Il me demande d'où je l'appelle. Je lui parle un peu de Saint Jean de Maurienne, la ville ou j'habite.
Très à l'écoute, il s'inquiète de comment se passe mon confinement. Je lui réponds que je vois les choses toujours positivement. Et cette situation me permet de profiter de ma famille et de vivre des pleinement des bons moments.
On parle aussi du poids des médias autour du Covid 19. Trop y prêter d'attention peut créer un sentiment très anxiogène. On évoque aussi les Fake news qui pullulent sur la toile, et surtout en ce moment. Alain, redevient journaliste et me parle de l'importance de toujours vérifier une info avec 6 ou 7 sources différentes... histoire d'essayer de ne pas se planter.
On évoque aussi la situation catastrophique en Inde, à cause du confinement. Et des méthodes musclées des forces de l'ordre contre la population la plus démunie. Ce pays le passionne depuis toujours (que ce soit pas son mode de vie ou par sa culture). Mais c'est un pays très compliqué avec des inégalités sociales énormes. Les gens qui ont visité l'Inde ne reviennent jamais indifférents. Il y a un avant et un après l'Inde.
En tout cas, Alain Schlockoff a de grands espoirs pour "l'après Coronavirus". Notamment que les mentalités évoluent, car il nous voyait aller "droit dans le mur". La société arrivait à un point de non retour.
Cet "éternel positif" espère que ça change. Je l'espère aussi. Je le sens très optimiste, et tant mieux.
En attendant, je ne le remercierais jamais assez de m'avoir accordé de son temps. Parler de ma passion avec lui est un rêve de gosse qui se réalise.
Mr Schlockoff, on attend avec impatience vos futures parutions.
FIN DE L'INTERVIEW (elle a été réalisé par téléphone le jeudi 23 Avril 2020).
Merci à lui pour sa disponibilité et pour les photos personnelles qu'il m'a envoyé.
Christopher Lee et Alain Schlockoff |
Vous qui aimez la SF, après le projet avorté de Jodorowsky, le semi ratage de Lynch en 84, qu'attendez vous du Dune de Denis Villeneuve qui doit sortir fin 2020?
Dune est une série de livres qui avaient, à l'époque, la réputation d'être inadaptables en film. Le Dune de 1984 est plutôt réussi. Lynch s'en est très bien sorti.
Villeneuve est un metteur en scène que j'aime beaucoup, mais son dernier film m'a déçu (Blade Runner 2049). Donc à voir...
Le Dune de David Lynch (1984) avec Kyle MacLachlan |
Quelque part, si le film de 2020 est réussi, ce sera moins glorieux que ce que Lynch a fait en 1984 aux niveaux des effets spéciaux...
Oui, tout à fait. Depuis Jurassik Park. Il n'y a plus aucune limite à l'imagination. Avec la technologie informatique, les effets spéciaux sont infinis. On peut tout montrer à l'écran sans que ça se voit.
Le seul souci, c'est quand même la crédibilité. Les producteurs se sont rendus compte que le public n'adhérait pas au "tout digital".
Depuis les films utilisent plusieurs systèmes "pour tromper l'œil" du spectateur: la technologie numérique, les maquettes, et les prises de vues réelles.
Dans les années 60, le roi des effets spéciaux s'appelait Ray Harryhausen (spécialiste du trucage "image par image"). On voit les trucages, mais ça donne un certain charme aux films.
Pareil dans le classique de Cecil B DeMille : Les 10 commandements (1956). Au moment ou la mer s'ouvre pour que Moise et les Hébreux traversent, on distingue au sommet des vagues un liserai bleu qui indique la surimpression... Mais ça donne aussi son charme au film.
Les dix commandements (1956) |
Pour la sortie du film, j'avais rencontrer des techniciens qui avaient bossé sur ce film et ils m'avaient expliquer les choix du metteur en scène. Il l'a fait "à l'ancienne" pour deux raisons..
La principale étant une question économique. Pour que le film coute moins cher. Et effectivement la deuxième raison était que ça lui plaisait.
Les scènes de guerre du début sont filmées en ombres chinoises et ça rend très bien.
Ce Dracula est un très bon film.
Au début du film, les ombres chinoises dans le Dracula de Coppola (1993) |
On parlait tout à l'heure du Dune de Jodorowski mais il y a eut aussi le Napoléon de Kubrick. Est ce qu' il y a des projets non aboutis que vous regrettez ?
Pas vraiment... J'aime beaucoup Jodorowsky, mais c'est un cinéma très spécial. Il est bordélique quand même. On aurait peut être été déçu du résultat.
Ah si y'en a un qui me vient: Nessie, sur le monstre du Loch Ness. C'était en 75 ou en 76.
C'est la Hammer qui produisait en association avec les japonais de la Toho. Le projet avait été annoncé en "grandes pompes" à Cannes. Dommage, il n'a jamais vu le jour.
Le film que l'on ne verra jamais... |
Le cinéma dans les années 60 avait quelque chose de magique, quel était "le rapport" entre les spectateurs et la salle de cinéma?
Le travail du programmateur était essentiel (je l'ai été). Sa fonction consistait à programmer tel type de film pour telle type de salle. Il y avait les salles pour les grands films, les salles pour le cinéma d'épouvante, ou encore les salles pour les "séries B".
L'affiche du film comptait beaucoup, une affiche réussie remplissait la salle.
La place pour une séance n' était pas cher à l'époque.
Il y avait 3 système de prix:
Le moins cher restait "l'avancée", c'est à dire les 6 premiers rang ou le prix d'une place correspondait au prix d'une baguette de pain.
"L'orchestre", c'était les places intermédiaires. Et enfin le luxe suprême, c'était" le balcon".
Mais tout le monde pouvait y aller, les spectateurs faisaient confiance aux programmateurs. Ils sortaient du film rarement déçus. Et quand bien même, si le film décevait, vu le prix de la place, ce n'était pas si grave.
Aujourd'hui si le film s'avère nul, à 12 euros la place, on a le droit d'être en colère.
Encore plus avec la 3D et les places à 20 euros, non?
J'adore la 3D, mais parfois le film est plus réussi en 2D.
Dans les années 50 ou 60 c'était extraordinaire. La vraie 3D se basait sur la profondeur de champ comme pour La créature du lac noir Chair pour Frankenstein, deux films réussis..
Par contre, la créature avait été diffusé en 1982 a la télé sur FR3, en relief avec des lunettes,mais c'était raté (et oui, on n'était pas dans une salle de cinéma avec un écran metallique spécialement fait pour la 3D).
La créature du lac noir, une date clé dans la 3D au cinéma. |
Mais de nos jours, malheureusement, les films sont en fausse 3D.( filmés d'abord normalement puis gonflés en 3D), tout ça pour une histoire de budget, encore une fois.
Puisqu'on est dans la technique, expliquez nous le principe des films en Technicolor?
Ils étaient tournés en 35 mm avec 3 caméras "noir et blanc". En ensuite chaque bobine était colorisée en studio par des techniciens. Malgré que ce soit artificiel, ca donnait des couleurs magnifiques, très particulières. Il y avait un rendu superbe.
Et puis comme ça coutait cher de filmer chaque plan avec 3 caméras, Hollywood a ensuite inventé un système avec une seule caméra. C'était beaucoup moins bon.
Suspiria, un des films culte de Dario Argento réalisé avec le procédé Technicolor |
Dario Argento, en 1977, a eut la volonté artistique de tourner son excellent Suspiria avec le procédé original du Technicolor. Ca donne des couleurs très vives. C'est aussi grâce à ca que le film possède cette ambiance particulière.
Vous êtes toujours aussi impliqué dans les festivals de cinéma?
Quand je peux oui , mais cette année ça va être compliqué avec ce virus.
Par exemple, j'avais suggéré,un peu avant le confinement, à l'organisateur du Bloody Week end de l'annuler sans attendre. C'est ce qu'il a fait. Et heureusement il a pu limiter la casse financièrement.
Il y en a un autre très intéressant, qui a lieu à La Garde, le Fantastikcon, il me semble, j'espère qu'il sera maintenu en Septembre..
Sur la photo du bas ci dessous, je suis entouré des membres féminins du Jury du Bloody Week end, édition 2019
De la gauche à la droite:
Heather Langenkamp, célèbre pour avoir joué dans plusieurs films de la série Freddy dont le plus célèbre: Les griffes de la nuit (la mythique scène du bain avec les griffes qui sortent de la mousse, c'est elle)
Camille Keaton qui avait été l'héroïne du "rape and revenge": I spit on your grave
Martine Beswick célèbre pour avoir été deux fois une James Bond girl dans Bons baisers de Russie et Operation tonerre. Elle avait tenu le role principal dans Dr Jekyll and sister Hyde.
Et tout à fait à droite, il s'agit de Catriona Mac Coll (Lady Oscar pour Jacques Demy, mais surtout personnage principal féminin dans plusieurs Fulci comme Frayeurs, L'Au-dela ou encore La maison près du cimetière).
Alain Schlockoff entouré par 4 actrices mythiques du fantastique. |
Quels sont vos projets à court terme?
On travaille sur un numéro de L' EF Vintage avec une grosse partie consacrée à La Hammer Film et une autre partie sur le Giallo (c'est David Didelot, spécialiste du genre qui s'en charge).
Pour les différents sujets qu'on traite, j'essaye de trouver,soit un spécialiste qui supervise tout, soit de mettre toute l'équipe au travail.
On a déjà traite le sujet plusieurs fois, et notamment dans les années 80. C'est le regretté Pierre Girès qui avait fait un dossier très complet sur le sujet.
J'adore l'univers de Sherlock Holmes, j'ai pratiquement vu tout ce qui se faisait sur le sujet et lu la plupart des bouquins écrits sur ce héros.
Mais bon pourquoi pas, il faudrait alors trouver un spécialiste...
(Moi , moi Monsieur Schlockoff, c'est une de mes passions, on s'inscrit ou?)
Voilà, l'entretien sur le cinéma est fini. On discute encore un bon quart d'heure. Il me demande d'où je l'appelle. Je lui parle un peu de Saint Jean de Maurienne, la ville ou j'habite.
Très à l'écoute, il s'inquiète de comment se passe mon confinement. Je lui réponds que je vois les choses toujours positivement. Et cette situation me permet de profiter de ma famille et de vivre des pleinement des bons moments.
On parle aussi du poids des médias autour du Covid 19. Trop y prêter d'attention peut créer un sentiment très anxiogène. On évoque aussi les Fake news qui pullulent sur la toile, et surtout en ce moment. Alain, redevient journaliste et me parle de l'importance de toujours vérifier une info avec 6 ou 7 sources différentes... histoire d'essayer de ne pas se planter.
On évoque aussi la situation catastrophique en Inde, à cause du confinement. Et des méthodes musclées des forces de l'ordre contre la population la plus démunie. Ce pays le passionne depuis toujours (que ce soit pas son mode de vie ou par sa culture). Mais c'est un pays très compliqué avec des inégalités sociales énormes. Les gens qui ont visité l'Inde ne reviennent jamais indifférents. Il y a un avant et un après l'Inde.
Alain Schlockoff |
Cet "éternel positif" espère que ça change. Je l'espère aussi. Je le sens très optimiste, et tant mieux.
En attendant, je ne le remercierais jamais assez de m'avoir accordé de son temps. Parler de ma passion avec lui est un rêve de gosse qui se réalise.
Mr Schlockoff, on attend avec impatience vos futures parutions.
FIN DE L'INTERVIEW (elle a été réalisé par téléphone le jeudi 23 Avril 2020).
Merci à lui pour sa disponibilité et pour les photos personnelles qu'il m'a envoyé.
C est fabuleux !!! J adore je sais pas si il la lu. Mais le rendu est vraiment excellent 👌
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