DELICIEUX



Délicieux
. 2021. France/Belgique. Comédie dramatique. En couleurs. Durée 1h52. Une production Nord Ouest films.Un film réalisé par Eric Besnard. Scénario de Eric Besnard et Nicolas Boukhrief. Musique de Christophe Jullien.

Avec dans les rôles principaux:

Grégory Gadebois (Pierre Manceron)

Isabelle Carré (Louise)

Lorenzo Lefebvre (Benjamin Manceron)

Guillaume de Tonquedec (Hyacinthe)

Benjamin Lavernhe (Le duc de Chamfort)

Christian Bouillette (Jacob)


Le résumé:

Nous sommes en 1788, quelques mois avant la révolution Française, Pierre Manceron est employé comme cuisinier aupres du Duc de Chamfort, un hommr ambitieux sans empathie. Ce Duc compte sur les diners gargantuesques préparés par le très doué Manceron pour épater ses convives, d'autres nobliaux qui ont leurs entrées à la cour du roi Louis XVI. Mais lors de l'un de ses repas, alors que Manceron a préparé en complément une surprise à base de pommes de terres, le cuisinier se fait railler par l'assemblée qui juge que le féculent est seulement reservé au peuple.


Manceron, frappé de plein coeur dans son amour propre, est renvoyé par le Duc vexé du fiasco. Il part avec son fils et retourne s'installer dans la ferme délabrée, en pleine campagne, qui appartenait à ses parents.  L'orgeuilleux cuisinier vit très mal cet exil, et pour subsiter à ses besoins, il décide d'ouvrir un relais de poste pour les voyageurs qui passeront dans le coin.

Quelques jours plus tard, une certaine Louise arrive au relais et insiste pour que Manceron la prenne comme apprentie. D'abord réticent, le cuisinier accepte contre de l'argent, mais il y met peu de coeur à l'ouvrage. Malgré tout, petit à petit des liens vont se tisser entre les deux personnages. Par contre, Louise qui prétend être une ancienne prostituée, cache une part d'ombres.

Au fil des semaines, Manceron prend plaisir à la former à l'art de la gastronomie. Louise et Benjamin proposent une idée à Pierre: pourquoi ne pas faire de ce lieu champêtre un endroit convivial ou tout le monde pourrait venir s'asseoir à des tables et profiter de la bonne cuisine mais à des prix différents? Manceron trouve l'idée saugrenue puis finit par être convaincu que la bonne cuisine ne doit pas être l'apanage des gens les plus fortunés... Mais ce projet "révolutionnaire" déplait fortement au Duc de Chamfort.


La critique:

Difficile de s'enthousiasmer pour ce petit film sympathique, en effet trop de défauts laissent un gôut amer au plat. Les scénettes s'enchainent s'enchainent sans un vrai fil conducteur. Difficile de dire pourquoi la mayonnaise ne prend pas, bien que plusieurs points essentiels sautent aux yeux par leurs manques d'accomplissements. Les deux comédiens principaux manquent d'implication, sûrement due à une direction d'acteurs trop fragile (cf la scène post générique final, gnan gnan au possible). Et puis ce sentiment constamment d'etre entre le salé et le sucré, entre la comédie et le drame avec des scènes trop convenues et sans réels enjeux. Lémotion et l'humour retombent souvent comme un soufflé oublié dans le four. Bref, on a souvent le regret que ça mériterait d'être plus relevé, là le plat reste fade et sans saveur. L'oeuvre se voudrait aussi sociale et féministe, mais Eric Besnard peine à nous convaincre.

Pourtant, soyons beaux joueurs, il y a des choses à sauver, notamment les savoureuses prestations (pour le coup) de Guillaume de Tonquedec et de Benjamin Lavernhe qui pimentent ce plat peu épicé.

Egalement de beaux plans agrémentent la recette avec une lumière superbe et des cadrages aux petits oignons: le chef op a particulièrement bien bossé. Mais voilà, quand à la fin des 1h52, on dresse le bilan, nous ne sommes pas rassasiés et le sentiment de sasiété perdure. On aurait aimé qu'Eric Bernard "mette les petits plats dans les grands". Là, les petits plats restent à leurs tailles.

La note:

Le plus:

La préparation des mets savoureux, tout au long du film, donne l'eau à la bouche. Un vrai bon point!


Le moins:

Le fait que, la création de ce premier restaurant, ne soit pas vraiment tirée d'une histoire vraie donne beaucoup moins d'intérêts à ce Délicieux

L'anedcdote:

Comme dit précédemment, l'histoire n'est pas réelle, puisque 14 restaurants existaient déjà avant la révolution. Ils se situaient tous à Paris. Un seul, Le Grand Véfour, continue d'accueuillir des clients en 2022, soit 238 ans après sa création (c'était en 1784). D'ailleurs les principaux chantres de la Révolution Française y ont mangé: Robespierre, Danton ou encore Marat.

Je vous mets le lien pour visiter, déja virtuellement, ce lieu chargé d'histoire va aiguiser vos papilles.

https://www.grand-vefour.com/


Commentaires

  1. Qu'est-ce que le bonheur? Le sentiment que la force grandit et que la résistance a été surmontée. Comme dans les https://french-stream.vc/1970-gran-turismo-2023.html films...

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